CHAHID ALI RABIA, un grand chef du nationalisme algérien

CHAHID ALI RABIA, un grand chef du nationalisme algérien 



Ali Rabia, surnommé Azoug, est né en 1912 à Makouda, en Kabylie. Issu d’une génération marquée par la quête de savoir et d’émancipation, il fait partie des premiers bacheliers du lycée technique de Dellys, dans les années 1940, une prouesse rare pour l’époque et un témoignage de sa détermination à poursuivre des études malgré les contraintes. Animé par un fort esprit patriotique, il s’engage rapidement dans le mouvement nationaliste, intégrant les rangs des militants qui préparent la révolution algérienne dès 1945. En tant qu’activiste, il s’investit dans des activités clandestines, œuvrant pour sensibiliser les jeunes et organiser la résistance face au colonialisme français. Son engagement sans relâche fait de lui une figure respectée mais aussi surveillée par les autorités coloniales, qui voyaient en lui une menace.


En 1952, sa vie est brutalement interrompue dans des circonstances troubles. Les témoignages et informations recueillis au fil des années convergent vers une thèse d’assassinat perpétré à Sidi Namane, bien que les détails exacts de sa mort restent mystérieux. Jusqu’à ce jour, l’endroit où repose Ali Rabia demeure inconnu, ajoutant une dimension énigmatique à son histoire et à son héritage. La disparition inexpliquée de ce fervent militant nationaliste incarne le sacrifice de toute une génération qui a œuvré, souvent dans l’ombre et au péril de sa vie, pour la libération de l’Algérie.

Ammar CHARA

Par Ammar Chara 


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